Glossaire

Glossaire des assurances

ACP

  • Autorité de Contrôle Prudentiel, chargée de la surveillance prudentielle des d’entreprises d’assurance et de réassurance. Elle a succédé à l’Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles (ACAM), cf.

ACPS

  • Artisans, Commerçants et Prestataires de Services. Sous-catégorie du segment de marché des « professionnels

Année ou exercice de souscription

  • Année où le contrat est souscrit et où la prime est émise (cf. « prime émise »).

Année ou exercice de survenance

  • Année où le sinistre est survenu (elle peut ne pas correspondre à l’année de souscription, notamment pour les contrats à cheval sur deux exercices comptables).

Assurance des risques naturels en France

  • En France, les couvertures des risques naturels sont fortement encadrées par la loi.

Assurance multirisques

  • Contrat d’assurance pour le marché des particuliers ou des professionnels, comprenant plusieurs garanties, dont les garanties « incendie » et « responsabilité civile ».

Assurances de biens et de responsabilité

  • Ensemble des assurances non vie autres que celles attachées à une assurance de personnes.

Branche d’assurance

  • Branche dans laquelle l’entreprise d’assurance est agréée pour effectuer des opérations d’assurance. Cela fait l’objet d’une normalisation européenne.

Catégorie comptable

  • Contrairement aux branches, les catégories comptables ne sont pas normalisées au plan européen, mais relèvent des dispositions nationales relatives aux plans comptables de l’assurance.

Charge des sinistres

  • Correspond aux montants d’indemnisations dus aux victimes ou aux assurés majorés des coûts externes liés aux dossiers (experts, avocats,…).

Chargements

  • Ensemble des coûts internes (frais généraux) et externes (commissions) supportés pour souscrire et gérer les contrats d’assurance. Le plan comptable impose de présenter la partie des chargements relatifs à la gestion des sinistres avec les sinistres.

Commissions

  • Rémunérations des intermédiaires (courtiers, agents généraux…).

 

 

 

 

Glossaire des inondations

Affluent

  • Cours d’eau qui se jette dans un autre cours d’eau plus important en un lieu appelé confluent.

Affouillement

  • Action de surcreusement des eaux, due à la butée des écoulements sur un obstacle (rive, pile de pont, bâtiment…).

Alluvionnements, dépôts alluviaux

  • Dépôts de sédiments transportés par le cours d’eau.

Amont

  • En partant d’un point déterminé d’un cours d’eau, partie comprise entre ce point et la source. Direction d’où vient le courant.

Approche historique

  • Effectuée conjointement à l’approche hydrogéomorphologique, l’analyse des données historiques constitue une étape essentielle des études d’aléas.

Approche hydrogéomorphologique

  • Dans le cadre de l’élaboration d’un plan de prévention des risques inondation, l’approche hydrogéomorphologique constitue une étape essentielle des études d’aléas. Elle consiste à étudier la plaine alluviale et le fonctionnement naturel du cours d’eau.

Aquifère

  • Formation géologique, continue ou discontinue, contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau mobilisable, constituée de roches perméables (formation poreuses ou fissurées) et capable de la restituer naturellement ou par exploitation (drainage, pompage,…).

Atlas des zones inondables (AZI)

  • Elaborés par les services de l’Etat au niveau de chaque bassin hydrographique, les atlas des zones inondables ont pour objet de rappeler l’existence et les conséquences des événements historiques et de montrer les caractéristiques des aléas pour la crue de référence choisie, qui est la

Aval

  • En un point déterminé d’un cours d’eau considéré comme descendant depuis sa source, partie comprise entre ce point et l’embouchure.

Barrage

  • Ouvrage artificiel ou naturel (par accumulation de matériaux) établi en travers du lit d’un cours d’eau, retenant ou pouvant retenir de l’eau.

Bassin hydrogéologique

  • Aire de collecte considérée à partir d’un exutoire ou d’un ensemble d’exutoires, limitée par le contour à l’intérieur duquel se rassemblent les eaux qui s’écoulent en souterrain vers cette sortie. La limite est la ligne de partage des eaux souterraines.

Bassin hydrographique

  • Superficie dont les eaux de ruissellement sont captées par un même réseau de ruisseaux, rivières, lacs, reliés à un cours d’eau principal.

Bassin versant

  • Surface d’alimentation d’un cours d’eau ou d’un lac.

Bief

  • Portion d’un cours d’eau, entre deux chutes, d’un canal de navigation entre deux écluses.

Calage d’un modèle

  • Ajustement des valeurs numériques attribuées aux paramètres d’un modèle, afin que les valeurs calculées d’une variable ou d’une grandeur soient aussi proches que possible des valeurs observées de cette variable ou de cette grandeur.

Capacité maximale de transport

  • En un point donné, quantité maximale de sédiments (débit solide en général) que peut potentiellement transporter un écoulement (caractérisé en général par son débit liquide) sur un tronçon de cours d’eau caractérisé par une pente, une géométrie, une granulométrie, etc., en l’absence de

Champ d’expansion des crues

  • Les champs ou zones d’expansion des crues sont des zones subissant des inondations naturelles. Elles font toujours partie, par définition, du lit majeur d’un cours d’eau délimité dans l’atlas des zones inondables.

Commission locale de l’eau

  • C’est une commission de concertation entre les différents usagers de l’eau qui permet une gestion collective sur un périmètre donné (sous-bassin hydrographique correspondant à un SAGE), et la recherche de l’équilibre entre les objectifs de protection et de développement.

Cône de déjection

  • Structure géomorphologique résultant de l’accumulation des sédiments déposés par le torrent du fait de la réduction de pente au débouché dans la vallée.

Confluent

  • Point de jonction de cours d’eau, de glaciers, de courants marins.

Contrainte de cisaillement

  • Contrainte se développant dans un fluide dès lors que deux filets fluides parallèles situés à proximité l’un de l’autre présentent des vitesses d’écoulement différentes.

Contrat de rivière

  • Outil contractuel, d’initiative locale, qui réunit tous les acteurs d’une rivière autour d’un projet de gestion de la ressource et des écosystèmes associés. Il dure en général cinq ans.

Correction active / protection passive (pour les crues torrentielles)

  • La correction active a pour objet de réguler ou d’empêcher les phénomènes de ruissellement et d’érosion de se produire dans les bassins versants. Cet objectif est satisfait en traitant à la source certains facteurs favorisant leur déclenchement.

Cours d’eau

  • Tout chenal superficiel ou souterrain dans lequel s’écoule un flux d’eau continu ou temporaire. Il existe différents types de cours d’eau : la rigole, le ru ou ruisselet, le ruisseau, le torrent, la rivière, le fleuve.

  • La définition d’un cours d’eau s’est construite de façon pragmatique sur la base de la jurisprudence, adaptée depuis plusieurs siècles à la diversité des situations que l’on peut rencontrer : cours d’eau au régime méditerranéen à sec l’été, source donnant naissance à

Crue

  • Gonflement d’un cours d’eau.

  • Période de hautes eaux, de durée plus ou moins longue, consécutive à des averses plus ou moins importantes.

Crue centennale

  • On associe souvent à la notion de crue la notion de période de retour (crue décennale, centennale, millennale, etc.) : plus cette période est grande, plus l’évènement est rare et les débits sont importants.

  • La directive inondation du 5 juillet 2007 qualifie de crue de probabilité moyenne une crue de période de retour supérieure ou égale à 100 ans.

Crue de projet

  • C’est le débit de crue maximal qui pourrait passer sans dommage ou sans risque sérieux pour la stabilité des ouvrages.

Crue de référence

  • La crue de référence correspond à une période de retour choisie pour se prémunir d’un phénomène. Elle varie en fonction des objectifs.

Crue des torrents et des rivières torrentielles

  • Apparition ou augmentation brutale du débit d’un cours d’eau à forte pente qui s’accompagne fréquemment d’un important transport solide et d’érosion.

Débit

  • Volume d’eau qui traverse une section transversale d’un cours d’eau par unité de temps. Les débits des cours d’eau sont exprimés en m3/s. Pour les petits cours d’eau, ils sont exprimés en l/s.

Débit d’étiage

  • Débit minimum d’un cours d’eau calculé sur un pas de temps donné en période de basses eaux. Ainsi pour une année donnée, on parlera de :
    – débit d’étiage journalier,
    – débit d’étiage de n jours consécutifs,

Débit liquide / débit solide

  • Volume de liquide/solide écoulé/transporté en un point donné par unité de temps (généralement en m3/s).

Débit moyen annuel

  • Débit moyen sur une année : il est obtenu le plus souvent en faisant la moyenne des débits moyens journaliers de l’année.

Débit spécifique

  • Débit (moyen, de crue, etc.) rapporté à la superficie et exprimé en litre par seconde et par kilomètre carré.

Débordement

  • Ecoulement d’eau dans le lit majeur d’une rivière ou reflux d’eau depuis le réseau d’assainissement vers la surface.

Déversoir

  • Chenal par où s’épanche le trop-plein des eaux d’un cours d’eau.

  • Ouvrage par lequel s’écoule le trop-plein d’un canal ou d’un réservoir.

Digue

  • Ouvrage de protection contre les inondations dont au moins une partie est construite en élévation au dessus du niveau du terrain naturel et destiné à contenir épisodiquement un flux d’eau afin de protéger des zones naturellement inondables.

Divagation

  • Tendance de l’écoulement (par extension, du cours d’eau) à changer de lit.

Ecluse

  • Ouvrage destiné à retenir les eaux d’une rivière, d’un canal, d’un étang etc. pour en élever, en abaisser ou en régulariser à volonté le niveau grâce en particulier aux portes, vannes ou barrières qu’il comporte.

Ecoulement hyper-concentré

  • Ecoulement de type suspension ou charriage très concentré, ce qui introduit des spécificités de comportement.

Ecrêtement de crues

  • Action consistant à abaisser le débit de pointe d’une crue, soit par stockage dans un ouvrage spécifique, soit par extension des zones d’expansion des crues. Un autre moyen est le ralentissement, pour éviter la concomitance avec la pointe d’un affluent par exemple.

Embâcle

  • Accumulation de matériaux transportés par les flots (végétation, rochers, véhicules, etc.) en amont d’un ouvrage (pont) ou bloqués dans des parties resserrées d’une vallée (gorges étroites).

Epi

  • Eléments généralement artificiels implantés dans le lit d’une rivière afin de limiter l’érosion ou de faciliter l’autocurage de certaines parties du lit.

Equilibre sédimentaire

  • L’équilibre sédimentaire d’un cours d’eau dépend d’un adéquation entre les trois facteurs suivants :
    – l’hydraulicité du cours d’eau,
    – la granulométrie des sédiments présents dans le lit,
    – la pente du cours d’eau.

Etiage

  • Baisse périodique des eaux d’un cours d’eau. Le plus bas niveau des eaux.

Etude hydraulique

  • L’étude hydraulique étudie le transfert et le transport des écoulements d’eau dans le réseau hydrographique. Elle permet, avec l’analyse hydrologique de cerner les mécanismes de génération des crues.

Etude hydrologique

  • L’étude hydrologique consiste à définir les caractéristiques des crues de différentes périodes de retour (débits, durées, fréquences).

Exutoire

  • Point le plus en aval d’un réseau hydrographique, où passent toutes les eaux de ruissellement drainées par le bassin.

Fluide interstitiel

  • Dans le matériau des laves torrentielles, fluide occupant les interstices entre les granulats et constitué d’eau et des particules solides les plus fines.

Fluide newtonien / non newtonien

  • Fluide newtonien : fluide dont la viscosité est constante quelle que soit l’intensité du cisaillement qui lui est appliqué (dans la limite d’un écoulement en régime laminaire).
    Fluide non newtonien : tout fluide qui ne répond pas à la définition précédente.

Granulométrie

  • Expression de la répartition en différentes classes de dimension des granulats (argiles, silts, sables, graviers, blocs) constituant un lit torrentiel ou transportés par un écoulement.

Hydrogéologie

  • Géoscience qui traite des eaux souterraines en tenant compte des conditions géologiques.

Hydrogéomorphologie

  • Analyse des conditions naturelles et anthropiques d’écoulement des eaux dans un bassin versant.

Hydrogramme

  • Expression de l’évolution du débit en un point donné en fonction du temps.

Hydrographie

  • Branche de la géographie ayant pour objet l’étude et la description des mers, des lacs et des cours d’eau présents à la surface du globe.

  • Ensemble des nappes et cours d’eau répartis à la surface d’un pays, d’une région.

Hydrographie

  • Ensemble des cours d’eau et des lacs d’une région, d’un bassin fluvial.

Hydrologie

  • L’hydrologie est la science qui s’attache, en particulier, à comprendre la transformation d’un phénomène météorologique (les précipitations) en écoulements.

Inondation

  • I. Une inondation est une submersion temporaire par l’eau de terres émergées, quelle qu’en soit l’origine, à l’exclusion des inondations dues aux réseaux de collecte des eaux usées, y compris les réseaux unitaires.

  • Envahissement par les eaux de zones habituellement hors d’eau pour une crue moyenne [Dictionnaire d’hydrologie de surface].

  • « Submersion de terres par l’eau débordant du lit normal d’un cours d’eau, d’un lac, d’une mer… Le ruissellement et les inondations imposent aux activités de s’organiser à une échelle d’interdépendance : le bassin versant.

Inondation de plaine

  • La rivière sort de son lit mineur lentement et peut inonder la plaine pendant une période relativement longue. La rivière occupe son lit moyen et éventuellement son lit majeur.

Inondation par crue torrentielle

  • Lorsque des précipitations intenses tombent sur tout un bassin versant, les eaux ruissellent et se concentrent rapidement dans le cours d’eau, d’où des crues brutales et violentes dans les torrents et les rivières torrentielles.

Inondation par ruissellement

  • Les inondations par ruissellement en secteur urbain sont celles qui se produisent par écoulement dans les rues de volumes d’eau ruisselée sur le site ou à proximité et qui ne sont pas absorbés par le réseau d’assainissement superficiel et souterrain.

Inondations consécutives aux remontées de nappes

  • Lorsque le sol est saturé d’eau, il arrive que la nappe affleure et qu’une inondation spontanée se produise. Ce phénomène concerne particulièrement les terrains bas ou mal drainés et peut perdurer.

Lahar

  • Mot d’origine indonésienne désignant un type particulier de lave torrentielle constitué d’un mélange d’eau et de matériau pyroclastique (cendres volcaniques notamment). Par extension : lave torrentielle présentant un comportement similaire aux lahars.

Laisse de crue

  • Trace laissée par le niveau des eaux fluviales ou marines (cas des submersions marines) les plus hautes (marques sur les murs, déchets accrochés aux branches).

Laminage

  • Amortissement d’une crue avec diminution de son débit de pointe et étalement de son débit dans le temps, par effet de stockage et de déstockage dans un réservoir.

Laves torrentielles

  • Les laves torrentielles sont des écoulements mêlant intimement l’eau et les matériaux de toutes tailles. Elles atteignent ou dépassent des densités voisines de 2 qui les rendent capables de transporter des blocs en quasi-flottation.

Limnigramme

  • Représentation, graphique ou non, des variations de hauteur d’eau en fonction du temps.

Limnimètre

  • Elément de base des dispositifs de lecture et d’enregistrement du niveau de l’eau.

Lit majeur

  • Espace occupé temporairement par les rivières lors du débordement des eaux en période de crues.

Lit mineur

  • Espace occupé en permanence par une rivière. On distingue parfois le lit d’étiage, qui correspond aux plus basses eaux et le lit moyen, qui correspond aux valeurs habituelles du débit.

Loi de Manning Strickler

  • Loi classique d’hydraulique à surface libre exprimant la contrainte de cisaillement au fond d’un écoulement en régime permanent et uniforme en fonction de la géométrie du canal (notamment la pente), de la rugosité du fond, de la hauteur et de la vitesse moyenne de l’écoulement

l Plan des surfaces submersibles (PSS)

  • Au XXe siècle, s’est établie progressivement une politique d’occupation des sols prenant en compte les risques naturels.

Méandre

Modélisation

  • Quantification et spatialisation d’une crue et des inondations qu’elle peut provoquer pour une occurrence donnée par le biais d’outils mathématiques ou physiques.

Nappe

  • Toute étendue d’eau souterraine ou superficielle. On distingue :
    – les nappes d’eau libre : étendues d’eau en contact permanent avec l’atmosphère;
    – les nappes souterraines : étendues souterraines, parties saturées d’un aquifère;

Nappe captive

  • Volume d’eau souterraine généralement à une pression supérieure à la pression atmosphérique car isolée de la surface du sol par une formation géologique imperméable. Une nappe peut présenter une partie libre et une partie captive.

Nappe phréatique libre

  • Volume d’eau souterraine dont la surface est libre, c’est-à-dire à la pression atmosphérique. La surface d’une nappe libre fluctue donc sans contrainte. Ces nappes sont souvent peu profondes.

Nivellement général de la France (NGF)

  • Système de référence altimétrique unique à l’échelle nationale. Ce nivellement a été réalisé avec des moyens traditionnels et à partir de deux références différentes (océan Atlantique et mer Méditerranée).

Onde de submersion

  • Elle correspond à une élévation brutale du niveau de l’eau consécutive par exemple à la rupture totale ou partielle d’un ouvrage faisant obstacle à l’écoulement principal (ex: digues).

Ouvrage de génie biologique

  • Techniques végétales mises à disposition de l’ingénieur pour des ouvrages de stabilisation de terrains et l’aménagement des cours d’eau et qui utilisent les végétaux comme matériaux de construction.

Pavage

  • Structuration morphologique du lit torrentiel conférant à ce dernier une résistance accrue à l’érosion.

Période de retour

  • Moyenne à long terme du temps ou du nombre d’années séparant un événement de grandeur donnée d’un second événement d’une grandeur égale ou supérieure. Exemple : pointe de crue.

Plus hautes eaux connues (PHEC)

  • Les PHEC sont les plus hautes eaux connues. Les cartes PHEC décrivent un phénomène historique observé.

Pression hydrostatique

  • Pour un fluide au repos, pression due au poids de la colonne d’eau située au-dessus du point considéré. Par extension, on peut considérer que dans certains écoulements la pression est pratiquement hydrostatique.

Prévision des crues

  • Les paramètres concourant à la formation des crues sont nombreux, cependant l’un d’eux est déterminant : la pluie. La prévision des crues consiste donc principalement en une observation continue des précipitations.

Profil en long

  • Expression des variations de l’altitude du fond d’un chenal torrentiel en fonction de l’abscisse longitudinale de ce dernier.

Profil en travers

  • En un point donné du profil en long, expression de la forme géométrique du chenal dans un plan perpendiculaire à l’axe principal d’écoulement.

Programme d’action de prévention des inondations (PAPI)

  • Lancé auprès des collectivités locales par la Direction de l’eau le 1er octobre 2002, cet appel à projets vise à promouvoir les quatre grands objectifs fixés par le Ministère de l’écologie et du développement durable en matière de prévention des inondations.

Remontée de nappe

  • Lors de pluies abondantes et prolongées, les nappes d’eau souterraines ou nappes phréatiques peuvent remonter à la surface, jusqu’à envahir le dessus.

Repères de crues

  • Témoignages pouvant prendre la forme de traits de peinture, de marques inscrites dans la pierre, de plaques portant la date de l’événement et le niveau de l’eau, etc. qui ont été placés ou gravés au cours des plus grandes crues.

  • La loi « Risques » de juillet 2003 a réglementé la pose des repères de crues : les zones exposées au risque d’inondation doivent comporter un nombre de repères de crues qui tient compte de la configuration des lieux, de la fréquence et de l’ampleur des inondations et de l’importanc

Réseau hydrographique

  • Ensemble des éléments naturels (rivières) ou artificiels (réseau), drainant un bassin versant.

Restauration des cours d’eau

  • La restauration est le rétablissement des fonctions aquatiques à un état pré altération par la reconstruction de l’état physique, hydrologique et morphologique, par épuration des composés chimiques et par manipulation biologique comprenant la revégétalisation et la réintroduction d’espè

Rhéologie / comportement rhéologique / loi de comportement

  • Dans le cadre de la mécanique des fluides, étude du comportement des matériaux lié aux contraintes et aux déformations.

Rivière

  • Cours d’eau moyennement abondant qui se jette dans un fleuve, dans la mer ou parfois dans un lac.

Rugosité

  • Irrégularité de surface du lit torrentiel, due à la présence de granulats et qui est à l’origine de dissipations d’énergie à l’interface entre l’écoulement et le lit.

Ruissellement

  • Le ruissellement est un phénomène physique d’écoulement non organisé de l’eau sur un bassin versant suite à des chutes de pluies. Il perdure jusqu’au moment où il rencontre une rivière, un réseau d’assainissement ou un marais.

Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE)

  • C’est un document de planification élaboré à l’échelle d’un sous-bassin hydrographique.

Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)

  • C’est un outil de planification élaboré à l’échelle d’un bassin hydrographique. Son contenu est défini à l’article L.212-1 du Code de l’environnement.

Sur-inondation (zones de)

  • Les zones définies à l’article 48 de la loi du 31 juillet 2003 sur les risques, codifiées à l’article L.211-12 du Code de l’environnement, sont des zones permettant le sur-stockage des crues, appelées aussi zones de « sur-inondation », qui comme leur nom l’indique, ne doivent

Talweg

  • Ligne symbolique joignant les points les plus bas d’une vallée, parfois matérialisée par un cours d’eau. Les talweg constituent des axes préférentiels d’écoulement des eaux de ruissellement.

Temps de concentration

  • Maximum de durée nécessaire à une goutte d’eau pour parcourir le chemin hydrologique entre un point du bassin versant et son exutoire.

Torrent à clape

  • Un torrent à clape (ou à écoulement fortement chargé) recrute son matériel dans des débris de parois rocheuses et creuse son lit en roches dures. Il est rebelle à la correction car la désagrégation des falaises qui pourvoit à son ravitaillement est inépuisable.

Torrents et écoulements torrentiels

  • Les torrents sont des cours d’eau à pente forte (supérieure à 6 %) présentant des débits irréguliers et des écoulements très chargés.

Transport solide

  • Phénomène d’entraînement et de transport de matériaux solides par un écoulement liquide d’intensité suffisante. En torrent, le transport solide se fait en suspension, en charriage (éventuellement hyper concentré) ou sous forme de lave torrentielle.

Zone d’ablation

  • Zone de chargement en matériaux des écoulements, par érosion.

Zone humide

  • L’appellation de zone humide est utilisée pour désigner tout élément du continuum reliant l’environnement aquatique et terrestre.

Zone inondable

  • Zone susceptible d’être naturellement envahie par l’eau lors des crues importantes d’une rivière.

Zone non saturée

  • Zone du sous-sol non complètement saturée en eau (coexistence de l’eau et de l’air dans les interstices de la roche) au-dessus de la surface d’une nappe libre * et où les écoulements se font de manière verticale.

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